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[Aventure Terminée]"C'est l'heure du thé, Miss" [PV Rei, Sora, Kimiko)

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Kimiko Ashiro

Kimiko Ashiro
Connaissance


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MessageSujet: Re: [Aventure Terminée]"C'est l'heure du thé, Miss" [PV Rei, Sora, Kimiko) [Aventure Terminée]"C'est l'heure du thé, Miss" [PV Rei, Sora, Kimiko) - Page 2 EmptyJeu 1 Mai - 17:52

Si Kimiko avait parfaitement assumée sa présence ici et la punition qui en découlerait, elle fût malgré tout étonnée de la réaction de ses autres camarades. Non pas qu'Hikari et Sora s'accuse du tord principal, mais bien parce qu'elles avaient essayées d'attirer l'attention sur elles, comme si cela allait changer quelque chose.. Après tout la première apparaissait aux yeux de Kimiko comme une personne droite, digne et responsable, ce qui lui valait son admiration, tandis que la seconde s'était décidée à se sacrifier dans un acte digne des actes chevaleresques passés. Etait-ce d'ailleurs pour cette raison que celle-ci était surnommée "le chevalier de Spica"? Kimiko commençait à se dire qu'il y avait des chances, mais que cela ne serait pas alors un surnom aux tournures si positives que ça. Seule Rei, finalement, sembla aller exactement dans le même sens qu'elle, encore que Kimiko soupçonnait, de par sa façon de se comporter, qu'elle s'en serait bien passée et que la présence de Sora en ces lieux n'était pas pour rien dans sa confession. Quoi qu'il en soit, comme c'était à prévoir, la conséquence de tout cela fût qu'elles furent emmenées jusqu'au bureau de la directrice, qui, après avoir écoutée le rapport de la sœur surveillante, commença à les gronder, exigeant bien sûr, des explications - avant de finalement se décider à les interroger une par une, pour éviter un tohu-bohu prévisible dans la réponse.

Etait-ce le hasard, le fait qu'elle soit de Miatre, qu'elle soit en première année ou bien encore parce qu'elle était qui elle était, toujours est-il que Kimiko fût la première interrogée par la mère supérieure.


"Hé bien, mademoiselle Ashiro. Qu'avez-vous à dire pour votre défense?"

De par ce choix, Kimiko perçut rapidement toutes les possibilités qui s'offrait à elle. Elle pourrait très bien prétendre avoir été embrigadée sans le savoir dans cette infraction du règlement, en prétendant qu'elle était venue de prime abord sur la demande de l'une ou l'autre de ses camarades et qu'elle s'était retrouvée piégée et mise devant le fait accompli. Elle pourrait même dire que les spicoises s'étaient amusée à se moquer d'elle, voire, en parlant de la bouteille de Saké qu'elle avait réussi à cacher plus tôt, qu'elles avaient l'intention de l'obliger à boire. Bref, Kimiko sentit bien que ce droit de parler en premier pouvait lui permettre de se dédouaner en bonne partie de la situation, voire même d'aggraver le cas de l'une ou de l'autre de ses camarades, par vengeance ou par ricochet. Elle pouvait aussi choisir de bafouiller et de contenter de s'excuser, en laissant une autre donner sa propre version des faits dans lesquelles celle-ci aurait la plus grande responsabilité des actes, dédouanant de fait un peu les autres.

De toutes ces possibilités, Kimiko n'en fit rien. Non pas seulement parce que cela aurait été injuste pour les autres, mais également parce qu'elle était une Ashiro, et que son père lui avait toujours dis qu'une Ashiro se devait de répondre de ses actes, sans défaillir et sans chercher à les minorer. Restant droite et digne, Kimiko répondit donc à la question de la mère supérieure.


"Non, mère supérieure. En répondant à cette invitation, j'étais pleinement consciente de la gravité de mes actes et que je désobéissais à la règle du couvre-feu. Je vous prie de m'excuser de vous avoir déçue et assume toutes les conséquences que vous jugerez nécessaires de m'imposer pour mon acte."

On ne pouvait guère être plus claire. Non seulement Kimiko prenait sa part de responsabilité dans la Tea Party, refusant par là-même qu'une autre l'en défende, mais elle repoussait, qui plus est, qu'on lui inflige une punition moins forte qu'aux autres du fait de sa jeunesse ou d'une quelconque naïveté qu'elle aurait pu avoir ou qu'on lui aurait prêté.
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